Arnold Raynan, l'esprit de Fookin'good.
(Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé est nullement fortuite)
Il est aux pizzas ce que Willy Wonka (Charlie et la chocolaterie) est à la confiserie.
Un matin, un de ceux où l'on se réveille avec une énergie à décoiffer les bœufs et l'envie de réaliser de grandes choses, Arnold Raynnan sauta de son lit en se promettant de concrétiser son rêve le plus fou.
Il voulait régaler le monde de pizzas fabuleuses, qui d'une seule bouchée transporteraient son dégustateur à la terrasse ombragée d'un petit village italien à l'heure où le soleil emplit les gens d'allégresse et où la vie ressemble à un ballet heureux. Il savoura son café à l'arôme subtil et incomparable, torréfiée spécialement à son attention.
Il brossa sa moustache, enfila sa paire de bottes cirées de la veille, empaqueta quelques affaires utiles à son périple et partit le cœur joyeux et l'esprit libre à la recherche de ces fameuses pizzas.
Il parcourut l'Italie, rencontra des pizzaïolos, des anciens, des épicuriens, qui lui firent découvrir les savoirs ancestraux.
Sa joie débordante de découvrir, sa générosité et son charme faisant, on alla même jusqu'à lui transmettre les secrets les mieux gardés de la création des meilleures pizzas du pays.
C'est ainsi qu'il découvrit les pizzas les plus fabuleuses, les plus merveilleuses, celles qui ont le pouvoir de transporter en Italie en une bouchée.
Pour partager au plus grand nombre ses extraordinaires découvertes il créa Fookin'good.
Depuis, l'âme d'Arnold Raynnan continue d'insuffler à Fookin'good ces élans de chercheur de trésors authentiques et cette joie de les partager.
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Sinon, ci-dessous, l'histoire vraie de Fookin' Good
Fookin'Good ?
Le plaisir, libéré des conventions.
Pourquoi une "exclamation" anglaise. Je voulais un nom qui casse les codes pour parler de produits exclusifs artisanaux gourmets. C'est un peu un repas d'aristocrates anglais figé dans les conventions. L'un des convives s'exclamerait de plaisir "Fookin'good" surpris par la qualité d'un met surgelé, au mépris d'une stricte éducation, ou d'un flegme légendaire. Un mélange d'élégance et de plaisir brut. C'est aussi une invitation au voyage et une suite logique de mon histoire.
Depuis 25 ans, je découvre des créations d'artisans ou de petites sociétés. Car si le surgelé dans les linéaires des supermarchés est avant tout un produit industriel pour une consommation de masse, pour certains petits artisans, c'est la meilleure façon de préserver la fraîcheur et le goût de leur création pour vous offrir l’expérience la plus authentique à distance ou dans le temps.
C'est pour cela que j'ai choisi comme nom. La surprise du goût et la qualité du produit cassent les codes habituels.
Le bienséant s'effondre pour laisser place à un nouveau monde, ou le surgelé devient référant de qualité et l'exclamation de surprise Fuckin' good prend tout son sens. La surprise du plaisir inattendu d'un met authentique.
Comme clin d’œil au surgelé le premier logo intégrait le symbole des glaçons, .
J’ai pensé à ce site plus comme à un club, permettant de partager l’aventure de ces artisans en France et en Europe, à la recherche de sensations authentiques. C'est une délicieuse invitation à voyage gastronomique, au travers d'une première sélection de produits (certainement imparfaite comme tout début, mais prometteuse de rencontres culinaires)... et d’être l’écoute de vos suggestions pour voyager ensemble.
Mon Parcours
Si vous désirez en savoir plus sur les raisons de cette nouvelle aventure, ci-dessous, une partie de mon histoire…
J'ai eu le plaisir de parcourir pour mon travail et mes vacances, de nombreux pays. Ce Goût du voyage vient peut-être des restaurants de mon enfance.
C'était une petite ville, mais très riche en saveurs, l'émergence de la nouvelle cuisine avec Pierre Gagnaire dans une ancienne cantine EDF, les frères Troisgros pas très loin et leur menu long comme un dimanche après-midi dans un restaurant.
C'est interminable pour un petit garçon, il n'a pas le droit au fruit défendu du trou normand, cet entracte obligatoire pour les adultes d'un repas en 4 ou 5 actes.
Et la semaine, la cuisine campagnarde de ma grand-mère, dans son café "Le Barajo", rue Scheurer Kestener, on ne parlait pas de recyclage à cette époque, mais il ne fallait pas "déprofiter", donc tous les morceaux de la bête y passaient :
cervelle d'agneau au beurre, couilles de mouton en persillades, rognon et coeur au madère, civets de lièvre et de sanglier ou les plombs oubliés des cartouches remplaçaient les fèves des galettes.
C'était aussi près du Stade Geofroy guichard, les merguez épicées et bien souvent carbonisées, il fallait croquer dedans pour faire la différence avec une saucisse.
Parfois c'était le restaurant italien tenu par une première génération d'immigrés, tellement bon. Heureusement, j'ai appris bien plus tard que choisir c'était renoncer.
Comment aurais-je pu résister aux deux pizzas et gnocchis de mon repas ou la qualité devait rimer avec satiété, l'instrument pour la mesurer était la position horizontale d'urgence sur les banquettes pour protéger la digestion.
Le couscous de la mère des copains, les restaurants "chinois" tenus par les réfugiés vietnamiens et les raviolis de mon autre grand-mère. Sa belle mère du Piemont lui avait enseigné ou imposé, je ne le saurai jamais, la préparation de ce plat délicieux pour épouser son fils. Mais quels raviolis ! tout pour me plaire, chaque pièce était quatre fois plus grosse qu'un ravioli Buitoni.
Seulement le temps cuisson de la sauce avec du choux, des tomates et de la viande était interminable, comme mon attente remplaçant les grains de sable du sablier. “Le supplice prenait faim“ avec la préparation de la pâte, je marquais l'arrêt, plus que quelques minutes avant que la pâte emprisonne la farce et qu'importe si la pâte était crue, l'estomac prenait les commandes des mains qui chipaient les premiers raviolis et immédiatement réjouissaient le palais, les écoutilles des oreilles bien fermées aux conseils de ne pas en manger "tu ne vas pas le digérer" ; demain est un autre jour.
Ce fut aussi des rencontres inattendues avec la grande distribution, comme le cassoulet La belle Chaurienne auquel j'ai été fidèle pendant de nombreuses années, avant que je ne croise un jour celui de la Maison Escudier, de Castelnaudary.
Puis les études et les voyages, j'ai été insatiable d'expériences culinaires nouvelles, les restaurants thailandais, libanais, chinois de Londres. Puis le Japon avec Okasan, ma mère japonaise adoptive, elle a tenu à me faire goûter toutes les spécialités, chaque jour était un nouveau restaurant, un nouveau plat.
Je crois qu'Okasan a atteint son objectif : m'ouvrir à la sensibilité japonaise au travers de la richesse et de sa beauté gastronomique.
Les Sukiyaki d’ Otosan, c'était son plat. Le bouillon, c’était son tableau de bord pour ajouter les différents ingrédients et déclarer le montant ou nous pouvions remplir nos bols et ajouter l'oeuf dedans.
Giro-San à Yokohama et sa petite cariole d'Oden près de la gare. (Giro, je ne sais pas si tu es encore de ce monde, mais merci de tout mon coeur), au delà des tensions avec certains de ses clients Giro me donnait deux fois plus pour mon argent que les autres. Il avait compris au delà de la barrière de la langue, mon appétit.
Le goût est un langage universel que chacun de nous peut comprendre immédiatement. Si nous passons autant de temps à la confection des plats, cela dépasse largement leur fonction primitive de nutrition.
Si l'art culinaire est la magie du mariage des saveurs, on perçoit bien plus, on ressent l'amour apporté à la sélection des ingrédients, le plaisir ressenti à la confection des plats.
Le plat est donc bien un formidable moyen de voyager, de découvrir de nouvelles cultures, dans la forme des desserts, l'ordre des mets, des ingrédients insoupçonnés...
Après FrozenB2B, Fookin' Good est aussi pour moi un nouveau voyage, un voyage instinctif, ou le plaisir prime, je n'en connais pas encore la destination, le voyage commence maintenant, ensemble parcourons la gastronomie de nos régions et du monde, et donnons à certains surgelés, la place qu'ils méritent, sans préjugés, laissons parler nos palais.